Sons
Version “normale”, enregistrée le 24 février 2015.
Version “cosmique”, bricolée le 25 février 2015.
Texte
1
A l’absence
A ces brûlures tenaces qui n’en finissent pas de mordre
Et qui me lancent
Qui jamais ne se lassent au son de quelques ordres
Donnés par des souvenirs un peu trop zélés, trop tatillons
2
Aux absentes
A celles qu’on (qui vous) délaisse(nt) un jour au bord du chemin
Et qui vous hantent
Quand la brume épaisse se fait alors sur les lendemains
J’ai dans ma mémoire des regrets qui coulent, des puits sans fond
Pont
3
A tout ce sable
A tous ces possibles qui persifflent dans le ciel
Qui nous accablent
Nous prennent pour cible, nous crachent dessus, s’accrochent à nos semelles
Le monde est si rêche, si solide, depuis que tu ne l’adoucis plus
4
A notre part d’ombre
Je marche en moi seul et je ne me reconnais pas
Les fois où je sombre
Je trébuche sur le sol à force qu’il soit si plat
Je suis un fantôme qui n’a plus sa place, qui perd son temps
Pont
5
A la mélancolie
Ce vieux démon qui me ronge impunément
Vieille maladie
Ce monde fait de songes qui m’attirent comme un aimant
Sape sous mes pieds le peu qui reste, qui ne vacille pas
6
Je prie mon Père
Pour qu’il écoute le pauvre serviteur souffrant
Qui désespère
Devant les icônes creuses je me vois offrant
Je dessine dans la nuit des présences pour me consoler
Pont
7
Aux repentirs
J’ai beau me dire qu’on ne m’y reprendra pas
Mais je vais repartir
Aller m’embourber de nouveau dans de beaux draps
Me salir, m’y enrouler, m’y enfoncer dans l’oubli
8
A la solitude
Il y a trop de choses ici-bas qui m’écrasent
(Je me réfugie) En altitude
Je sais que l’herbe ne peut y être que ras
J’aseptise toutes mes douleurs, où rien ne pousse pas même les cris
Instruments
- Voix (le serviteur souffrant)
- 2ème voix (le fantôme)
- Guitare
- Violoncelle ?
Sur scène
(Pas sûr que cette chanson puisse être jouée sur scène)
