Et ils finiront par te prendre tout l’argent Que tu auras bien dû leur confier de force Sous leurs sourires ils n'ont pas d'égard pour les gens Ils sèment autant de lois qu'ils aiment leur faire entorses
Ils te prendront tout en impôts, le reste en dette Ta vie d'esclave sur le dos, cours ou tu es mort Ne vivre qu'en sursis la peur sept jours sur sept Gonflé six jours sur six à s'en crever le corps
Ils te prendront pour un con, beaucoup le deviennent Devant leurs médias bidon, à en devenir idiots Qui créent devant eux des écrans, dévient la haine Font des mensonges et histoires des délires mondiaux
Ils te prendront ton temps à des tâches inutiles Dilapidant au vent tes moments créatifs Ils veulent que tu te dissipes, ne sois que futile La tête dans le slip et peu vindicatif
Mais ne leur laisse jamais, jamais, jamais Ce qu’il te reste de plus qu’eux : Ton honneur
Photo d’entête : « Regard » par Cédric EBERHARDT
