C’était un samedi après-midi au troisième étage du Pôle Media-Culture (PMC pour les Colmariens), le sac était plein de CDs à découvrir à la maison. Alors qu’il était temps de sortir, la pluie dense rendait toute sortie assez stupide à moins d’aimer être trempé. Nous étions plusieurs à regarder que l’eau cesse de tomber, derrière les grandes vitres du bâtiment. En face, dans le couloir spacieux menant à l’ascenseur. une femme que je ne distinguais qu’à peine mai qui avait l’air belle et qui attendait aussi comme moi, m’inspira une petite comptine… En même temps je n’avais que ça à faire !
(A chantonner comme une comptine)
Version masculine
Nous attendons tous que cela cesse C’est un moment à coïncidence A gagner le concours de circonstance Si captif aux côtés d’une princesse
Allez nuage, pousse pousse pousse Allez ciel, pisse pisse pisse1 Allez orage, passe passe passe Nous n’irons pas sous la pluie épaisse (A répéter de manière incantatoire temps que ça mouille dehors)
Pas de princesse alors patience Nous attendons que cela cesse Et les flaques que la pluie laisse Reflètent déjà notre insignifiance2
Version féminine
Tous à l'abri quand le temps rince C’est un moment où l'existence Peut basculer si les circonstances Nous enferment avec un beau prince
Allez nuage, pousse pousse pousse Allez ciel, pisse pisse pisse Allez orage, passe passe passe Nous n’irons pas sous la pluie de province (A répéter comme un rite sacré le temps que ça pleut sa mère dehors)
Le prince est en face alors patience Attendons avec un espoir mince Qu'on se voie, qu'on en pince Et se prenne sous l'ombrelle de la chance

(Tu te souvins d’un jour réfugié de la pluie pékinoise, te souvenant de ce jour de pluie dans une rue du Rajasthan sans te rappeler la ville. Tu te dis que c’était plus drôle moins abrité…)
Photo : extrait de « Si un jour tu me quittes, dit le moi sous la pluie, pour ne pas

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