Une batterie :
1-2, 3.
1-2, 3.
1-2, 3, 4-5, 6, 7 !
Rythme syncopé. En boucle. Un rien caverneux.
Onze secondes passent et une goupille lâche. Dès lors, le corps se tasse un peu dans la chaise car déjà l’épiderme comprend qu’on va prendre une claque. Mais pas une claque qui abaisse. Une claque qui fait du bien, qui élève. Une bonne claque comme il y a du bon gras. Un frisson.
Une guitare s’ajoute comme un souffle qui affole nos conduits auditifs. Les cuivres commencent à retentir, comme une sirène. Ça s’insinue, ça ne va pas nous laisser indemne. Ça va exploser.
La voix de Leslie Feist s’ébroue et vient tout d’un coup apaiser un peu l’atmosphère, apportant la douceur… On savait déjà qu’on écoutait l’album de l’année 2011 !

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