Un chant éclot très lentement dans le vent

Deum Verum

Satan, singe de Dieu, n’est jamais capable que de parasiter puis de manger ses enfants républicains, communistes, nazis ou tout autre rejeton de la même hydre moderne, lorsqu’il n’y a plus rien qui fonctionne et que son règne termine en eau de boudin. Lorsque même la guillotine n’a plus de tête à couper et que Robespierre y est passé, lorsque les femmes ont fait de leur corps un tombeau (ou qu’on les stérilise), qu’on sacrifie les enfants dans des rites cruels et qu’on mange les vieux…

Essaye de comprendre le mystère de la résurrection. Va chercher dans la grandeur de nos cathédrales de gré rose le chant silencieux de l’Esprit, ne vois pas uniquement à hauteur de HLM. Sonde la profondeur d’un oxymoron, la poésie de notre foi, l’union d’une contradiction qui ne produit aucune synthèse (n’en déplaise à Hegel et Marx). Il faut beaucoup de poésie pour comprendre le Christianisme car tout dans le Christianisme est un oxymoron défiant la logique, cette intrication de légèreté et de dureté, cette douce force et cette douceur puissante, grandeur et petitesse, péché et grâce… Marie, mère et vierge. Jésus et toutes ses paraboles qui sont des défis à la logique comptable, à la mathématique, à la règle froide du chiffre, qui fait gracier la femme adultère et qu’on retrouve se battant dans le Temple. Dieu : trois mais un.

Il faut beaucoup de sens poétique pour comprendre les mystères.

La monarchie revient en Russie. Notre épée française qui est aussi une fleur de lys ou notre fleur qui est une épée ; (cette nuance fragile qui sera à jamais inaccessible à l’intelligence artificielle et qui fonde notre supériorité sur elle, à jamais). L’Eglise éclipsée aux mains de Satan elle aussi, qui renaîtra. Ecoute le souffle de l’Esprit qui s’est infiltré partout et qui se laisse entendre à qui a des oreilles. Ecoute le cri de la beauté et le chant de l’Armée. Mais écoute !

Paroles du chant

Deum verum, unum in Trinitáte, et Trinitátem in Unitáte, * Veníte, adorémus.
Deum verum, unum in Trinitáte, et Trinitátem in Unitáte, * Veníte, adorémus.
Psalmus 94 – Venite, exsultemus Domino
Veníte, exsultémus Dómino, jubilémus Deo, salutári nostro : præoccupémus fáciem ejus in confessióne, et in psalmis jubilémus ei.
Deum verum, unum in Trinitáte, et Trinitátem in Unitáte, * Veníte, adorémus.
Quóniam Deus magnus Dóminus, et Rex magnus super omnes deos : quóniam non repéllet Dóminus plebem suam : quia in manu ejus sunt omnes fines terræ, et altitúdines móntium ipse cónspicit.
Veníte, adorémus.
Quóniam ipsíus est mare, et ipse fecit illud, et áridam fundavérunt manus ejus : veníte, adorémus, et procidámus ante Deum : plorémus coram Dómino, qui fecit nos, quia ipse est Dóminus Deus noster ; nos autem pópulus ejus, et oves páscuæ ejus.
Deum verum, unum in Trinitáte, et Trinitátem in Unitáte, * Veníte, adorémus.
Hódie, si vocem ejus audiéritis, nolíte obduráre corda vestra, sicut in exacerbatióne, secúndum diem tentatiónis in desérto : ubi tentavérunt me patres vestri, probavérunt et vidérunt ópera mea.
Veníte, adorémus.
Quadragínta annis próximus fui generatióni huic, et dixi : Semper hi errant corde ; ipsi vero non cognovérunt vias meas : quibus jurávi in ira mea : Si introíbunt in réquiem meam.
Deum verum, unum in Trinitáte, et Trinitátem in Unitáte, * Veníte, adorémus.
Glória Patri, et Fílio, et Spirítui Sancto.  Sicut erat in princípio, et nunc, et semper,  et in sæcula sæculórum.  Amen.
Veníte, adorémus.
Deum verum, unum in Trinitáte, et Trinitátem in Unitáte, * Veníte, adorémus.