Titre original : “Hojas que se lleva el viento”
J’ai découvert cette chanson sur un disque de Paco Ibañez, et apparemment ce texte a été écrit en Equateur, par un certain (ou une certaine ?) M. J. Ydobro, dont j’ignore tout. On trouve aussi une version chantée par Carmela, datant de 1963, sous les auspices de Paco Ibañez encore :
Traductions en bon français (mais qui truandent un peu)
En 8 pieds
C’est un grand couteau dans mon cœur
Cet amour que je ressens là
Si je le laisse alors je meurs
Si je l’ôte je ne vis pas (bis)
Fleuve qui se replie en boule
Pleure dans son lit sa tristesse
Comme une eau sèche qui s’écoule,
Comme un bel amour qu’on délaisse (bis)
De savoir que tu es si loin, (Var. Vu que tu es partie si loin)
J’ai crié au vent ma déveine
Afin qu'il prenne bien le soin
De chanter que je meurs de peine (bis) (Var. De te chanter toute ma peine)
Penser que je t’aimais tellement,
Tant de rêves jetés par-dessus
Le bord de ma vie, seulement
Demeurent tous les espoirs perdus (bis)
C’est un grand couteau dans mon cœur
Cet amour que je ressens là
Si je le laisse alors je meurs
Si je l’ôte je ne vis pas
Fleuve s’éloignant de la foule / houle
Pleurant dans son lit sa tristesse
Comme un bel amour qui s’écroule,
Et qui tout en chutant se blesse (bis)
En 7 pieds
C’est un couteau dans mon cœur
Cet amour où je suis pris
Si je le laisse, je meurs
Si je l’ôte, je péris (bis)
Eau qui crie lorsqu’elle coule
Clapotant qu’on la délaisse
Pleure comme elle s’écoule,
Le long d’un lit de tristesse (bis)
De savoir que tu es loin,
J’ai dit au vent ma déveine
Pour que lui prenne le soin
D’aller te chanter ma peine (bis)
Moi je t’aimais tellement,
Là tous mes rêves sont perdus
Ils s’éloignent lentement
Et ils ne reviendront plus (bis)
C’est un couteau dans mon cœur
Cet amour où je suis pris
Si je le laisse, je meurs
Si je l’ôte, je péris (bis)
Eau qui crie lorsqu’elle coule
Clapotant qu’on la délaisse
Et qui pleure comme elle s’écoule,
Le long d’un lit de tristesse (bis)
Texte original
Es un punãl en el alma este amor, que por ti siento Si me lo quito me mata, si me lo dejo me muero (bis) Agua que al correr se queja, nunca supo su tristeza Como un amor que se aleja, como un amor que se deja (bis) Al saber que es tan ajena, he puesto al viento mi dicha Para que el olvido te diga, me estoy muriendo de pena (bis) Tanto como te queria, tantas ilusiones idas Solo quedan en mi vida las esperanzas perdidas (bis) Es un punãl en el alma este amor, que por ti siento Si me lo quito me mata, si me lo dejo me muero (bis) Agua que al correr se queja, nunca supo su tristeza Como un amor que se aleja, como un amor que se deja (bis)
Traduction brute
C'est un couteau dans mon âme, cet amour que je ressens pour toi Si je l'enlève il me tue, si je le laisse je meurs (bis) Eau qui en coulant se plaint, jamais il ne sut sa tristesse Comme un amour qui s'éloigne, comme un amour qu'on laisse (bis) De savoir qu'il est si loin, j'ai jeté au vent (j'ai laissé au vent) mon bonheur Pour que l'oubli te dise que je meurs de peine (bis) Je t'aimais tellement, tellement de rêves partis Seuls restent dans ma vie les espoirs perdus (bis) C'est un couteau dans mon âme, cet amour que je ressens pour toi Si je l'enlève il me tue, si je le laisse je meurs (bis Eau qui en coulant se plaint, jamais il ne sut sa tristesse Comme un amour qui s'éloigne, comme un amour qu'on laisse (bis)
Pour le chanter en version bilingue
Es un punãl en el alma este amor, que por ti siento Si me lo quito me mata, si me lo dejo me muero
C’est un grand couteau dans mon cœur, cet amour que je ressens là Si je le laisse alors je meurs, si je l’ôte je ne vis pas
Agua que al correr se queja, nunca supo su tristeza Como un amor que se aleja, como un amor que se deja
Fleuve qui se replie en boule, pleure dans son lit sa tristesse Comme une eau sèche qui s’écoule, comme un bel amour qu’on délaisse
Al saber que es tan ajena, he puesto al viento mi dicha Para que el olvido te diga, me estoy muriendo de pena
Vu que tu es partie si loin), j’ai crié au vent ma déveine Afin qu'il prenne (bien) le soin, de (te) chanter que je meurs de peine
Tanto como te queria, tantas ilusiones idas Solo quedan en mi vida las esperanzas perdidas
Penser que je t’aimais tellement, tant de rêves jetés par-dessus, Le bord de ma vie, seulement, demeurent tous les espoirs perdus
Es un punãl en el alma este amor, que por ti siento Si me lo quito me mata, si me lo dejo me muero
C’est un grand couteau dans mon cœur, cet amour que je ressens là Si je le laisse alors je meurs, si je l’ôte je ne vis pas
Agua que al correr se queja, nunca supo su tristeza Como un amor que se aleja, como un amor que se deja
Fleuve s’éloignant de la foule, pleurant dans son lit sa tristesse Comme un bel amour qui s’écroule, et qui tout en chutant se blesse
Photo d’entête : extrait de “Why O Why” par Amre
