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Albums (composés principalement) de chansons originales

Ils sont au nombre de sept que je peux eux-mêmes séparer en deux catégories : les albums « carnets de voyage » qui retranscrivent mon état d’esprit en une époque et selon les lieux que j’ai vécu et les albums thématiques.

Albums « carnets de voyage »

ImageTitreCh. 
A+B
Ad.(+R.)LieuxDates de composition
0(Infrasymptotes)12Alsace1995-1997
1Rayons de soleil qui dorment dans un tiroir15+6AlsaceFévrier 2005 à juillet 2011
2Nouveaux départs13+31Aix-en-ProvenceNovembre 2011 à mars 2014
3Toujours en marge et dans le silence même16+5Aix-en-ProvenceAvril 2014 à avril 2019
4Hasta tocar el sol94Alsace / Chili / EspagneMai 2016 à août 2022
5Scintillements de fin des temps81Alsace2020-2024
(en cours)

Rayons de soleil… a été écrit pendant le laps de temps le plus long : 6 ans. C’est donc aussi le plus fourni (l’un expliquant l’autre). En effet, jusqu’à juillet 2011, les chansons s’enchainaient l’une à la suite de l’autre, puis un événement important dans ma vie (bon, allez, fi des périphrases : une rupture) a fait que j’ai vu un avant et un après aux compositions.

J’entamais donc Nouveaux départs durant un peu plus de trois ans, à l’aune de cette nouvelle époque dans ma vie, mais sans rompre fondamentalement avec ce que j’avais fait auparavant.

Albums thématiques

ImageTitreThématiqueCh. 
A+B
Ad.(+R.)Dates de composition
6D’HiverCalme41997
7Chansons lourdes et légères à la foisPaillardes8Depuis 2014
8Les poings sur Terre (et mes pieds sur le point de ton ‘i’)Politique20Février 2016 à juin 2021
9Nouvelles chansons d’antanDanse25Depuis fin 2015

Depuis 2014, mes envies s’éparpillent.

D’une part, vers l’écriture de chansons plus légères, voire des paillardes, contrebalançant la tonalité générale assez triste (même si…) des deux premiers “albums”. C’est ce que consignent les Chansons lourdes et légères à la fois.

D’autre part, je ressens l’envie de m’émanciper de la chanson française traditionnelle, avec une seule voix et des compositions avec enchainement de couplets – refrains, à la faveur de morceaux un peu différents ; j’ai toujours rêvé d’être le chaînon manquant entre Anne Sylvestre et Sonic Youth, qui aurait pour parrain le premier dEUS (celui où la créativité de Stef Kamil Carlens complétait celle de Tom Barman et où Rudy Trouvé venait déconstruire le tout, lui donnant cette alchimie géniale des deux premiers albums). On retrouve cette tendance – encore à approfondir – dans Toujours en marge et dans le silence même.

D’extra-autre part encore, j’ai envie de revenir à la chanson française dans ce qu’elle a de plus traditionnelle, avec des airs d’accordéons où quelques vieilles voix du XXe siècle nous hantent avec joie, en leur rendant hommage et non pas en reprenant une énième fois leurs tubes – même si on peut aussi envisager des incrustations, des citations ou des reprises à débordements mêlant de nouvelles paroles à celles que l’histoire de la chanson francophone a faites sienne – mais en leur montrant que leur esprit est toujours là. D’où les Nouvelles chansons d’antan.

Et puis envie de parler du monde, de s’engager via Les poings sur Terre (et mes pieds sur le point de ton ‘i’) puis de se dégager à l’envi… Et puis encore envie d’écrire en espagnol puisque – vive la mondialisation – nous pouvons désormais vivre sur plusieurs continents à la fois. Le projet aura sans doute un pied en Europe, pourquoi n’en aurait-il pas un autre en Amérique du Sud ? Y seguiremos así ¡hasta tocar el sol! Peut-être n’est-ce pas plus mal, d’être un peu dans l’espace, un peu sous la ceinture, ici et dans le futur, maintenant et dans le passé en même temps, sans avoir à choisir, non ?