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Toi qui pénètres dans mon orbite – Maria Arnal i Marcel Bagés

Titre original : “Tú que vienes a rondarme” paru dans l’album 45 cerebros y 1 corazón (2017)

Letra

En la periferia brillante
De una galaxia mediana
En medio de un mar oscuro
Donde flota nuestro mundo

Tú, que vienes a rondarme
Como los nueve planetas
Parece que cuando bailas
Llueven miles de cometas

Tú que vienes a rondarme
Amárrate a mí
Tú que vienes a rondarme
Arrímate aquí

Magia negra entre tus manos
Mil caballos desbocados
Corren con el morro en llamas
El fuego baila y tú cantas

Lamen lunas desorbitadas
Las mareas mareadas
Así me sigues al trote
Y de cabeza al galope

Magia negra entre mis formas
Suben hormigas, se enraman
Romeros de sierras altas
Fresco el aire que me cantas

Se han abierto las ventanas
Beben cientos de gargantas
Mientras alzas con la mano
El vino que todo sana

Tú que vienes a rondarme
Amárrate a mí
Tú que vienes a rondarme
Arrímate aquí
En los aposentos del universo
Estás tú que me esperas
Mi piel se llena de chispas
Que saben a flores y a lenguas

Magia negra entre tus manos
Altos jazmines se enzarzan
Amarran nuestras caderas
Vuelan hacia las esferas

Fuentes de estrellas antiguas
Santiguan nuestros jaleos
Arden en llamas azules
Todas las voces del universo
Con nosotros
Río de ti, rayo de mí
No siento ninguna pena
Rayo de ti, río de mí
Esta es nuestra verbena

Tú que vienes a rondarme
Amárrate a mí
Tú que vienes a rondarme
Arrímate aquí

En la periferia brillante
De una galaxia mediana
En medio de un mar oscuro
Donde flota nuestro diminuto mundo
Nuestro diminuto mundo

Paroles retravaillées

Dans un recoin arrêté
De notre immense Voie Lactée
Au milieu d'un système solaire
Où flotte notre petite Terre

Toi qui pénètres dans mon orbite
Comme à la fin d'une trop longue fuite
Je vois que viennent à notre fête
Une cohorte de mille comètes

Toi qui pénètres dans mon orbite
Approche-toi de moi
Toi qui pénètres dans mon orbite
Accroche-moi à toi

J'suis une étoile entre tes mains
Tes doigts me parlent de lendemains
Nous disent qu'on se fera une place
Un pont dans cet infini espace

Vois notre lune émet sa lumière
Les marées ont le mal de mer
A deux formons un grand trou noir
Où viendrait se fondre tout l'espoir

Nous chahutons l'espace-temps
Il y a si longtemps que je t'attends
Envoyons sauter la physique
Dans un incroyable élastique

Les veines des lois se sont ouvertes
Il coule du vent sans aucune perte
Le vin divin mène à penser
Que l'ivresse doit nous faire danser

Toi qui pénètres dans mon orbite
Approche-toi de moi
Toi qui pénètres dans mon orbite
Accroche-moi à toi
Dans tous les plans sans métrique ni repères
Il y a quelqu'un que l'on espère
Ma peau papillonne d'étincelles
Mes larmes tombent formant un arc-en-ciel

Il y a l'Apocalypse sous tes caresses
Et le Bing-Bang quand tu me presses
Ta peau exhale un doux parfum
Qui déclencherait toutes les fins

Rebrillent des temps plus qu'immémoriaux
Dans tes prunelles comme des joyaux
Toutes les voix se mettent au diapason
Pour tisser toutes une seule chanson
Tout autour de nous
Je suis la clef, toi la serrure
Ouvrons ensemble une nouvelle ère
Tu es la clef, moi la serrure
Si tu m'aimes alors tout s'accélère

Toi qui pénètres dans mon orbite
Approche-toi de moi
Toi qui pénètres dans mon orbite
Accroche-moi à toi

Dans un recoin arrêté
De notre immense Voie Lactée
Au milieu d'un système solaire
Où flotte ce qui demeure notre toute petite planète Terre
Notre toute petite planète Terre

Photo d’entête : “In orbit” par Ray