On est tellement à peine
On est rien
Cachés sous des bouts de laine
Et nos joies au creux d’une main
Et l’on souffle sur les braises
(On) met les voiles vers là où le vent s’en va virevolter
Toujours plus oultre vers les mers, les océans de l’imaginaire
Les fils coupés, les ancres en l’air, et s’envoler dans les nuages loin
des travées et de la Terre
Réponds seulement à mon amour Quand je t’aime Cette tendresse que tu laboures Et qu'en toutes saisons, je sème
Uni nos regards, nos silences
Le gouffre de la profondeur de nos caresses
Loin des dérives inutiles, au-delà des déceptions immobiles
Que des splendeurs bien plus subtiles fondent la grandeur de nos lendemains indélébiles
On est tellement à peine On est si bien Chantant à en perdre haleine Que nous n’avons pas peur de demain
Et l’on brise tous nos souffles
(On) met le voile sur tout ce qui nous empêcherait de nous occulter
Toujours plus oultre vers la mort, sans ne plus tirer sur le mors
Les fils coupés, les ancres en l’air, et s’envoler dans les nuages loin
des travées et de la Terre
Photo : extrait de “Glowing Embers” d’Andy Tinkham.
