I. Le secret personnel
Je sens que tu l'as, là, sur le bout de la langue…
(Instrumental…)
Et si je sais, Alors tu me fais complice par mon silence Ou si je parle je ne suis qu'une balance Enfin tu me rends coupable dans les deux cas Garder un secret c'est me créer trop de tracas Parlons de tout de rien feignons d'avoir à dire Allons aux bois, buvons parfois, meublons de rires Je ne veux pas cette responsabilité Et je te le demande en toute humilité : Ne me dis rien.
Garde donc tout ce poids sur tes épaules à toi En tout cas on porte toujours tout seul sa croix On ne la divise pas par deux en parlant Mais la dédouble sur le dos d'un innocent Que ton visage ait toujours un air souriant Qu'il ne m'oblige pas à questionner, suppliant Mens-moi par omission, mens-toi comme un escroc Dis-toi que ta mission est de ne pas en faire trop Ne me dis rien.
II. Le niveau politique
Tu veux m'ouvrir les yeux, sur tout ce qui se passe… qu'on nous cache…
[En cours d’écriture]
Ne me dis rien qui pourrait être repris contre moi-même…
Photo d’entête : “Capteur de tristesse” par monderniermot