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Triptyque : zombies bipèdes, connasses en terrasse et lucarne de lumière

I. Les zombies bipèdes (trois fois l’Enfer)

I. Oh ces vies sans visage
Gros couillons sans courage
Tout tendus tas de trouilles
Des débiles, bouts d'andouilles
Déjà des morts-vivants
Des gens vides rien qu'du vent
On marche au milieu d'eux
Chemin cauchemardeux
Pas vraiment des fantômes
Sont-ils pourtant des Hommes ?
Tous ces serpents rampants
A l'abattement flippant
Ils sont mous sous leur masque
Des grosses flaques de chairs flasques
Qui croient tout des écrans
Qui n'ont plus aucun cran
Et vont à l'abattoir
Bons moutons méritoires
I. Oh ces vies sans visage
Gros couillons sans courage
Tout tendus tas de trouilles
Des débiles, bouts d'andouilles
Des ombres de zombies
Pions qu'on prend pour des billes
On marche au milieu d'eux
Chemin cauchemardeux
Pas vraiment des fantômes
Sont-ils pourtant des Hommes ?
Tous ces rompus rampants
A hauteur de serpent
Ils sont mous sous leur masque
Des grosses flaques de chairs flasques
Qui suivent stupidement
Qui croient plus on leur ment
Et vont à l'abattoir
Bons moutons méritoires
II. Ils montrent leur passeport
Voici le temps des porcs
Des lâches, des saouls, des sottes
Qui aiment bien qu'on leur botte
Leur fesses de sous-esclaves
De bien bêtes, de biens braves

Tremblant tout apeurées
Elles sont toutes à pleurer
Ces formes sans lumière
Qui errent sur notre Terre
Ces chairs sans aucune âme
D'où s'est éteint la flamme

Sont-elles la fin d'une race ?
Leur sang tout dégueulasse
Fières d'être des cobayes
Qu'on renvoie au bercail
Dès qu'elles vivent un peu trop
A part dans le métro…
III. Elles marquent la fin d'un temps
Ne geignez pas autant
Pour ces déchets déchus
Pour ces fâcheuses fichues 
Elles ne laisseront trace
Ces trainées de limace

Elles ne valent pas la peine
Mais la pelle et la benne
Adieu idiots crédules
Avachis ridicules
Vous êtes beaux à crever
Vos écrans de TV

Oh ces corps sans visage
Ces queues fruit du dressage
Sans même plus de couilles 
Sans même plus de bouille 
Qu'on en fasse de l'engrais
Salut et sans regret

II. Les connasses en terrasses (encore trois fois l’Enfer)

II.I. Elles ont montré leur passe
Pour aller en terrasse
Et combien valent les leurs
Toutes ces femmes sans valeur
Elles baissent bien leur culotte
L'Etat baise ces sottes
Ils ricanent bruyamment
Moutons, mauvais amants
Tous les eunuques sans bite
Ces fessiers que l'élite
Adore ramoner
Sans rendre la monnaie
Ces bien mignons toutous
Des gros trous tout partout
Dans l'épaule et le cul
Double dosés cocus
Qui prendront par derrière
Les aiguilles de Pfizer
II.II. Mesdames et messieurs
Bientôt pour vous les cieux
Viendront tendre la main
Grands malins surhumains
Mangez donc et buvez
Car demain vous crevez
On vous l'avait promis
Deux fois et ça suffit
A vous la vie d'avant
Ce n'était que du vent
C'est un bouquet de doses
Aux couleurs de thrombose
A la roulette russe
Pour les fous du virus
On perd à tout moment
Pour un labo qui ment
Cent qui se voyaient craques
Mourant d'une crise cardiaque
II.III. Sortez donc vos smartphones
Couchez-vous quand on sonne
Debout quand on vous siffle
Souriez quand on vous biffle
Prenez quelques photos
De vos vies de robots
Trinquons à votre mort
Car voici bien le sort
Qui attend tous les sots
Il en pleuvra des seaux
Jeunes et vieux mais tous lâches
Là sans aucun panache
Ô costards et pétasses 
Ô terreurs des terrasses
Montrez vos QR codes
Je voudrais chanter l'ode
Des cobayes à l'essai
Qui vont vite nous laisser

III. Lucarne de lumière (petit coin de Paradis)

J'ai rencontré dans la lutte
Comme un drapeau sur la butte
Hissé fièrement au vent
Couleurs de la vie d'avant
Tissé de fils de bonté
Etendard d'humanité
Des gens debout et vaillants
Ceux qui ne sont rien, discrets   
Qui gardent en leur sein, secret
Le moyen de transformer
La rage en souci d'aimer
Là tous ces sages anonymes
Ces fous qui éclairent l'abime
De leurs sourires bienveillants
Ils ont usé leurs semelles 
Pour unir chants et cervelles
Planter des graines de futur
Dans le sol d'une vie dure
Ceux qui ne se laissent pas faire
Moi je suis heureux et fier
D'être juste à leurs côtés