“Fly Boy Blue/Lunette”, chanson de 2014 parue dans l’album The Take Off and Landing of Everything (2014)
Paroles retravaillées
Le feu (certain) des temps
Ou bien se tirer une balle Loin de toute cette bêtise Qui voudrait un enfant ? Quand tout autour ça s'écroule Quelqu'un danse sur les braises des temps Un génie obscur Et personne qui vient Mes plus vieux amis deviennent fous peu à peu Sous nos masques, derrière nos distances Des cons dans des cubes Des crétins qui crèvent de(vant) leurs écrans
(Guitare)
Quelqu'un joue avec le feu des temps Un génie obscur Et personne ne vient Mes plus vieux amis deviennent fous peu à peu Sous nos masques, derrière nos distances Des cons dans des cubes Des crétins qui crèvent de(vant) leurs écrans
(Cuivres)
Je survis juste un peu Disons que je suis chanceux J'ai obtenu un répit Moi, quelques salauds dans une tour d'ivoire Et des chefs qui crient dans nos oreilles De parfaits monstres sans aucun scrupule Mes nouveaux amis ont oublié mon nom Je suis marié à des sites de cul Mais l'amour payant m'est tous les jours un tout peu petit plus cher
(Cuivres)
La foi surtout
Mais que peut-on entendre du chant des oiseaux du ciel Qui pépient que sous la cendre est un peu d'étincelles Que partout dans ce monde peut se trouver l'endroit Où une chaleur profonde vous protège du froid Où sont les maux de cette Terre quand nous trouvons la grâce Dans le profond mystère qui sans fin nous embrasse Aussi fou que ça paraisse je me dis que je crois Qu'il a vaincu nos détresses en survivant de la croix Que peut-être dit et du pain et du vin Loin des mains enlaidies des mages et des devins Qui nous nourrissent d'espoir, comme aux heures de l'enfance On sentait dans le noir la chaleur d'une présence Qui peut dire tous les doutes dont les décisions sont faites Et qui paveront nos routes de joies ou sinon de défaites A quoi donc sert aux Hommes d'avoir toutes ces richesses Si leur fiel les assomme de la plus aride sécheresse Aime sans cesse et sois ivre sans alcool Je perdrai sans une larme le logement de mon âme Le confort et ses charmes qui me rendaient infâme Sois savant sans même une heure d'école Poussés comme la colombe blanche même sous l'éclipse Prière de catacombes, trompettes d'apocalypse Hissés hauts par un vent invisible Par le feu d'un souffle de foi
Lyrics
Fly Boy Blue
It's a lethal ballet Air traffic congestion I'm having a baby Second thoughts, scotch, dinner And someone's dancing on the box A former MP And no one was watching My oldest friends are a serious habit Fly boy blue, so bring your faces home, To my sweet trampoline And acres of crash site love Someone's dancing on the box A former MP And no one was watching My oldest friends are a serious habit Fly boy blue, so bring your faces home To my sweet trampoline And acres of crash site love Presidential delays Suppose I'm just lucky I'm having a shindig Me, Red Bob and the ivory host And someone's shouting on the box A chinless prefect gone Godzilla My newest friends have forgotten my name But so have I, so far so good and home You and me trampoline and oceans of crash site love
Lunette
What can be said of the cigarette smokes A prop for a joke or a mark on the clock If I stopped would the bus ever come Would the dawn ever kiss me, forgiven me, knowing what's done Would the drivel make scribble make sense and then song Would the woodbines denied black another man's lungs Perverse as it may sound I sometimes believe The tip to my lips just reminds me to breathe What can be said of the whiskey and wine Random abandon or ballast for joy That was scuppered with trust, little more than a boy And besides I'm in excellent company I'm reaching the age when decisions are made On life and liver and I'm sure last ditch That'll I'll ask for more time But mother forgive me I still want a bottle of good Irish whiskey And a bundle of smokes in my grave But there isn't words yet for the comfort I get From the gentle lunette at the top of the nape of the neck that I wake to And where are the words for the leap in my chest When mischief appears either side of the scar on your nose Made by a rose thorn, so you claim By a rose thorn
Photo d’entête : “Untitled (70’s period) – Luis Noronha da Costa (1942)” par Pedro Ribeiro Simões
