Son
Enregistré le 12 mai 2015, dans une version encore incomplète puisque toutes les paroles n’étaient pas terminées…
Texte
Ce devrait être là-bas tout auprès de toi
L’endroit où je devrais plutôt prêter ma voix
A y faire le malin à y singer le coq
Reste que je ne suis qu’un simple humain en toc
Ici je fais le fort, le vainqueur, le bien dur
Seul mon for intérieur voit que je suis moins sûr
Sache que sous les caresses de tes si doux sourires
Alors comme à confesse j’ai peur de trop m’ouvrir
Refrain
Et sous terre je cache un très gros éléphant
Tu es mère, je suis lâche et encore un enfant
Des vers comme à cache-cache, mais un trac triomphant
Je libère ses attaches, qu’il barrisse en piaffant
C’est dans la porcelaine qu’il est alors lâché
Et c’est sans aucune gêne, j’espère sans te fâcher
Qu’il dit bien qu’avec peine, et dans un souffle haché
Le contraire de la haine que tu m’as arraché
Ce serait compliqué de tout te dire clairement
L’heure est toute au chiqué, et même l’air ment
Alors que c’est la nuit, brûlant comme un jour d’été
Rougeoyant de folie, et tout comme à fêter
Irrépressiblement quelque chose de secret
Serait-ce seulement qu’il luit à ta jupe échancrée ?
Saura-t-il me porter jusqu’aux heures de l’aurore
Aubes où la peur se tait et le silence dort
Refrain
Clair est déjà le jour et je n’ai pas osé
Laissant là, comme toujours, mon courage reposer
Au lendemain encore, ma grande chanson de geste
Revoyant ses accords, de peur de prendre une veste
Infoutu de te dire sans notes ni paroles
Seulement d’un sourire ou d’une impulsion folle
Silencieux mais hurlant cet émoi que je couve
A longueur du langoureux effroi que j’éprouve
Refrain (x2)
Instruments
- Voix
- Guitare
- Basse
Sur scène
Photo : “pink potted orchid with a ceramic blue elephant blue sofa” de ProFlowers.