Chanson pour deux voix mixtes.
Texte
Jusqu’à ce que l’amour nous sépare (H)
Se parant d’une couche de poussière (F)
Si hier encore nous tremblions
Troublions que sont les moments
Mentons un peu à nos sentiments
Menton contre menton sans perdant
Dansons tant que la vie vote pour
Pourvu qu’il ne nous reste que la peau
La poésie sans le poids des mots
L’émotion sans notion de censure
Sans surestimer notre résistance
Tensions toujours et sans relâche
Lâches ne sortant que par beau temps
Barbotant dans les eaux stagnantes
Nantis jusqu’au coup de couperet
Peu résignés à se choisir
Z’iront pas loin ces hirondelles
D’elle une ombre
de lui un fautant
Autant ne finir aucune rime
Ré-imaginons notre présent
(Allons) enfants de la porcherie
Chérissons la fange jusqu’à la boue
Boutant de nos vies la routine
T’inhalant au sommet de l’ivresse
Reste encore un peu cette nuit
Nuisons un peu plus à la bienséance
Et en se serrant à se fondre
On dira que c’était pour rigoler
Haut les cœurs, battant la chamade
Amadouant leurs juges en riant
Réenchantant leur vie sans cesse
Et sans que ça n’ait plus aucun sens
Sans s’arrêter et sans tabous
Bout de fille qui n’est pas celle qu’on croit
Que rois aimeraient à leur cour
Cours toujours et croque jusqu’au jus
Jusqu’à ce que l’amour nous sépare
Alors ne terminons rien mais jusqu’au bout
Photo d’entête : “Mauvaise rencontre” par Philippe Rouzet
