A Mélanie B.
Paroles
I
Ta tendresse que j’aimais tant M’est là un feu insupportable Dur quand on a été amant Et que nos yeux sont trop affables1
Dans nos corps tellement d’entente
Tellement de souvenirs plaisants
Que je n’voudrais pas qu’ils nous tentent
Je me contrôle en {plaisantant/me taisant}
Mais tes mains qui me caressaient
Sont posées bien trop près des miennes
Un seul doigt peut me terrasser
Aussi faut-il que tu les tiennes
Nos rires encore en résonance
Ressentent toujours vibrer leurs cordes
Moins libres et avec la distance
Qu’il sied pour masquer leur concorde
II
Ta tendresse que j’aimais tant
N’est plus désormais qu’un poison
Qui brûle encore avec le temps
Me rongeant de trop de frissons
Dans nos corps tellement d’entente
Tellement de complicité
Qui à corps défendant nous hantent
Et nous parlent de duplicité
Tes douces mains qui me caressaient Ont laissé sur ma peau des traces Qui brûlent aujourd'hui comme des plaies Au point qu’il faut qu’on les efface2/3
Nos rires qui chantent tout en silences
Dansent encore en un chœur d’écho
Criant sous cet air d’indolence
Qui sied aux humains comme il faut
Épilogue
Cet amour auquel je tiens tant Je n'veux pas qu’il soit une prison Je me libère d’un « va-t’en »4 Écrasant les derniers tisons5
Chanson écrite le 8 juin 2016, dans l’avion, et qui attend encore sa musique.
Variantes
- Var. De ne plus se remettre à table ↩︎
- Var. Gommons-les enfin de la place ↩︎
- Var. 2 A tel point qu’il faut qu’on les chasse ↩︎
- Var. Mon vatout : te dire « va-t’en » ↩︎
- Var. D’écraser nos derniers tisons ↩︎
Photo d’entête : “Smack” par Cristina Souza