Vous vous souvenez des artistes engagés, ces donneurs de leçons qui prenaient plaisir à se mettre en avant pour montrer leur exemple glorieux partout où on voulait bien les voir (ou qui s’imposaient à nous même quand on ne leur avait rien demandé) ? C’était avant les gilets jaunes quand tous les suceurs des mamelles du Ministère de la Culture, tous les remplisseurs de formulaires et autres fonctionnaires de la chanson, ont lâché le peuple qui, lui, avait compris dès mai 2017 le coup d’Etat en marche et l’arnaque de la « transition écologique » qu’on allait lui demander de payer au nom d’une pseudo-science et pour que le capitalisme de connivence puisse recommencer sur de nouvelles bases. C’était avant la grippe-19 et tous ces saltimbanques qui ont suivi comme des chiens dociles le narratif du Pouvoir, ses mensonges et ses contradictions…
Ils sont combien les bruyants, les clinquants, les remplisseurs du vide télévisuel qui maintenant osent ouvrir leur bouche pour s’opposer à cette immense manipulation ? Ils sont où les pétitionneurs, les aboyeurs académiques qui glosaient sur la biopolitique, le dressage des populations et l’Etat de surveillance ? Ils sont où les scribouilleurs qui nous pondaient leurs tribunes citoyennes et nous parlaient avec grandiloquence de leur mission, afin que « les heures les plus sombres de l’Histoire », et patati patata tout ça bien dans les sillons froids de la Pravda et la gamelle pleine remplie par les pouvoirs publics et les grands media de l’oligarchie. Couilles muettes et bouches molles !
Heureusement, il reste des gens qui l’ouvrent, ils sont censurés par les odieux GAFAM, mais ne se laissent pas faire. Merci à vous. Merci à Jean-Marie Bigard qui ose pousser ses gueulantes :
Merci à des musiciens comme comme Kaiten Musik :
Et puis merci pour ceux qui le disent ça toujours avec des rimes et une mélodie entrainante…
…ou d’une voix touchante, comme Delphine Volange.
Et ce, même s’il faudra bien un jour qu’on hausse le ton et que vienne le moment des chants de croisade, quand il s’agira de dire ‘non’, en acte, pour défendre nos corps et ceux de nos enfants.
Notre pays est occupé par les banquiers qui ont placé tous leurs pions et parasites à sa tête. Ils sont en guerre contre nous dans ces étranges versions hybrides, où on tue avec des sourires et des remèdes. Le pays est à reconquérir et tout le peuple doit s’unir pour le faire, face à un ennemi commun qui rêve désormais de se débarrasser physiquement d’“inutiles” dont il n’a plus besoin pour faire marcher son appareil productif. Nous chanterons sous la bannière du Royaume – que nos mots soient des louanges, que nos vers soient des ivresses qui rendent courageux, que nos airs soient des tempêtes qui exaltent.
Le français est beau, la France est grande et magnifique, l’humanité est belle – ils sont tout petits. On gagnera. Et on chantera tous ensemble. La Tour de Babel tombera comme est tombée Jericho. Mais, par pitié, ouvrons-la enfin et bien fort !
Photo d’entête : “And You Ain’t Got the Courage to Leave” par Thomas Hawk

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