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La neige qui… – Chanson traditionnelle

Basé sur “The Snow it Melts”, chanson traditionnelle remise au goût du jour et admirablement chantée par Sting, en 2004 sur son album d’hiver If on a Winter’s Night

Nouvelle version française

La neige qui tombe recouvre nos traces
Là sur le chemin blanc
Nous voilà échappés de l’espace
Balayés par les vents
Et tout blottis comme on s’efface
Qu’on se sort du temps
Les flocons sont bien efficaces
Qui t’ont piégée dans l’instant
La neige tombée, cadeau du ciel
T’a conduit dans mes bras
Au chaud recluse dans l’essentiel
Ma chaleur te sauvera
Laisse-moi te prendre sous mon aile
Blancs comme en tenues d’apparat 
Nous sommes unis devant l’irréel 
Soudés mais sans contrat
La neige qui fond déjà hélas
Dissous les faux-semblants
Nous nous aimions tout à voix basse
Il nous faut faire comme avant
Nous savons bien même de guerre lasse
Qu’on ne peut rêver autant 
Que chacun de nous reprenne sa place
Mais une seconde, attends 
 
 (oooooh)
La neige fondue en boue de miel
Rend le chemin trop gras 
J’ai dans ma bouche un goût de fiel
Qui ne s’estompe pas
Tu fus sous une couche de dentelle
La glace brillant de mille carats
Pour tout un temps un peu ma belle
En robe blanche et sous un drap

Lyrics

Oh the snow it melts the soonest when the winds begin to sing
And the corn it ripens fastest when the frosts are setting in,
And when a woman tells me that my face she'll soon forget,
Before we part I want to croon, she's fain to follow yet.
Oh the snow it melts the soonest when the wind begins to sing,
And the swallow skims without a thought as long as it is Spring,
But when Spring goes and Winter grows, my loss and you'll be fain,
For all your pride you'll follow my across the stormy main.
Oh the snow it melts the soonest when the winds begin to sing,
The bee that flew when Summer shone, in Winter cannot sting,
I've seen a woman's anger melt between the night and morn
And it's surely not a harder thing to tame a woman's scorn.
Oh never say me farewell here, no farewell I'll receive,
For you shall take me to the stile, I'll kiss and take your leave,
But I'll stay here 'til the woodcock comes and the matler takes his wing
Since the snow it melts the soonest when the winds begin to sing.

Paroles brutes

Oh la neige, elle fond le plus vite quand les vents se mettent à chanter
Et le maïs mûrit le plus rapidement lorsque les gelées s'installent,
Et lorsqu'une femme me dit que mon visage va bientôt s'oublier,
Avant que nous nous séparions, j'ai envie de chanter, elle est encore faible à suivre.
Oh la neige elle fond le plus tôt quand le vent commence à chanter,
Et l'hirondelle frôle sans réfléchir tant que c'est le printemps,
Mais quand le printemps s'en ira et que l'hiver grandira, ma perte et la tienne seront faibles,
Malgré toute votre fierté, vous me suivrez à travers la tempête.
Oh la neige, elle fond le plus vite quand les vents se mettent à chanter,
L'abeille qui volait quand l'été brillait, en hiver ne peut pas piquer,
J'ai vu la colère d'une femme fondre entre la nuit et le matin
Et il n'est sûrement pas plus difficile d'apprivoiser le mépris d'une femme.
Oh, ne me dites jamais adieu ici, je ne recevrai pas d'adieu,
Car tu me conduiras au style, je t'embrasserai et prendrai congé,
Mais je resterai ici jusqu'à ce que la bécasse vienne et que l'affaire prenne son envol
Comme la neige, elle fond le plus tôt lorsque les vents se mettent à chanter.

Photo d’entête : “ceremony_veil” par Elizabeth Cox