Titre original : “Black Flies”, dans l’album Every Kingdom (2011)
Paroles retravaillées
Petit mouches tapotant Sur les carreaux de la fenêtre du sens sans cesse L'hiver de la raison a mis son temps Et le froid partout nous oppresse Même le ciel est déserté Plus rien n’ose sortir du trou Sans qu’on se soit concerté Tous envoûtés par un gourou
Aucun humain n’a de réponse On ne sait même pas Où il faudrait chercher Sommet de crises absconses De la lumière comme appât
Petit mouches tapotant Sur les carreaux de la fenêtre du sens sans cesse Nous nous sommes crus importants Et puis nos machines nous agressent Nous resterons étrangers à notre propre monde Courants d’air sans consistance Petite mousse sur la surface ronde Puits de vide et de science
Aucun humain n’a les clefs De ce labyrinthe Mais nous tapotons Nous ne sommes que le reflet D’insectes qui s’éreintent (x2) Alors nous tapons Nous tapotons
Ooh, ooh (4x)
Et nous ne demanderons même pas pardon A peine comment et pourquoi Si nos cercles ne tournent pas ronds Nous avancerons vers la lumière qui croît Je ne veux pas te demander pardon Et je ne veux pas te demander pourquoi Mais si je devais suivre ma propre voie Alors autant frapper fort pour de bon
Ooh, ooh (4x)
Lyrics
Black flies on the windowsill That we are, that we are, that we are to know Winter stole summer's thrill And the river's cracked and cold See, the sky is no man's land A darkened plume to stay Hope here needs a humble hand Not a fox found in your place No man is an island Of this I know But can't you see, or Or maybe you were the ocean When I was just a stone Black flies on the windowsill That we are, that we are, that we are to hold Comfort came against my will Every story must grow old Still, I'll be a traveller A gypsy's reins to face But the road is wearier With that fool found in your place No man is an island Of this I know But can't you see, or Or maybe you were the ocean When I was just a stone (x2)
Paroles françaises brutes
Des mouches noires sur le rebord de la fenêtre Que nous sommes, que nous sommes, que nous devons savoir L'hiver a volé le frisson de l'été Et la rivière est fendue et froide Voyez, le ciel est un no man's land Un panache noirci pour rester L'espoir ici a besoin d'une main humble Pas un renard trouvé à votre place Aucun homme n'est une île Je le sais Mais ne vois-tu pas, ou Ou peut-être étiez-vous l'océan Quand je n'étais qu'une pierre Des mouches noires sur le rebord de la fenêtre Que nous sommes, que nous sommes, que nous devons tenir Le confort est venu contre ma volonté Chaque histoire doit vieillir Pourtant, je serai un voyageur Les rênes d'un gitan à affronter Mais la route est plus difficile Avec cet idiot trouvé à ta place Aucun homme n'est une île Je le sais Mais ne vois-tu pas, ou Ou peut-être que tu étais l'océan Quand je n'étais qu'une pierre (x2)
Photo d’entête : « Envie de sortir ! » par Yannick ST-Jacques Prescod
