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Aujourd’hui tu m’as dit en ouvrant la voiture
Qu’à ce stade s’achevait notre belle aventure
N’était-ce pas un mauvais endroit pour une rupture ?
En pleine ville à me jeter ainsi en pâture
C’est ça me dis-tu sans plus de littérature
Être à toi pour un temps ce n’est pas une capture
Si tu es très brouillon, tu n’es pas une rature
Mais tu es très bruyant et en plus immature
Immature ? Mais non, non, non…
Refrain
C’est-c’lui-qui-dit-qui-l’est !
C’est-c’lui-qui-dit-qui-l’est !
Et moi je suis perché
Et tu n’peux plus me toucher ! (2x)
2 (en partie) C’est très drôle un moment mais vite ébouriffant Tu dis « quand je s’rai grand » à bientôt quarante ans Ce serait un impair que d’attendre plus longtemps Moi je voudrais un père et tu n’es qu’un enfant1
Nan, eh ho, la maitresse elle a dit que…
Refrain
3 (encore dans les limbes de la création)
Refrain final
C’est-c’lui-qui-dit-qui-l’est !
C’est-c’lui-qui-dit-qui-l’est !
Et moi je suis perché
Et tu n’peux plus me toucher !
J’ai les boules, j’ai les glandes
J’ai les crottes de nez qui pendent
Oui je suis trop perché
Et pourtant tu m’as touché
Conclusions
Tu as raison au fond, faudrait que je sois moins con
Qu’on ait moins l’impression que c’est vide au balcon
Et si j’y arrivais, disons au moins un mois
Est-ce que tu voudrais bien ressortir avec moi ?
Note
- En plus je l’ai déjà avoué auparavant alors, ça va être dur de cacher sa mauvaise foi… ↩︎
Photo : extrait de “Tu veux ma photo ?” d’Amandine Mauger.
