Titre original : “You remind me of something” paru dans l’album Lie Down in the Light (2008)
Paroles retravaillées
C'est le rythme d'un cœur, la pulsion d'un vouloir vivre
Des joies et des peurs, quelques notes et celles qui doivent suivre
Les battements d'une vie qui changent souvent de refrains
L'air d'une (belle) mélodie qui ne doit jamais prendre fin
Car elle me rappelle à moi, quand je m'égare, quand je me perds
Quand je dors trop parfois, quand je désespère
Cette petite chanson qui est mienne, que je ne dois cesser de chanter
Et quoiqu'il advienne devra toujours m'habiter
Ma mère déjà me chantait ses plus jolies berceuses
Puis si dans le trop grand chantier j'ai joué de la perceuse
Je n'ai jamais oublié, cette chanson qu'elle a mise en moi
Même quand elle pliait et en perdait sa voix
Car elle me rappelle à moi, quand je m'égare, quand je me perds
Quand je dors trop parfois, quand je désespère
Cette petite chanson qui est mienne, que je ne dois cesser de chanter
Et quoiqu'il advienne devra toujours m'habiter
J'ai des fois battu la chamade au diapason des femmes
Et mauvaises camarades, elle ont fait couler bien trop de larmes
Mais jamais ne s'est perdu l'air, le fil, la ligne, la lumière
Ecrire quelques vers et repartir avec la même foi que hier
J'aime toutes ces parenthèses où la nuit est sans frontière
Où les sourires se mettent à l'aise, où le plaisir ne fait pas le fier
La danse, heureuse, finit seule, et jamais l'aurore
Les chants crient et gueulent même quand le silence est d'or
Car elle me rappelle à moi, quand je m'égare, quand je me perds
Quand je dors trop parfois, quand je désespère
Cette petite chanson qui est mienne, que je ne dois cesser de chanter
Et quoiqu'il advienne devra toujours m'habiter
Lyrics
Well the glory goes to those who do not seek it Reveling in midnight clothes among the wicked Picking scabs from off their skin and rolling holy deeply Into the rhythm called the song that does not end You remind me of something, the song that I am And you sing me back into myself When I wake, when I'm sleeping The song is a man and a woman and everything else And my mother is a good one, as they go She does not condone the actions that I do that she don't know She swears nightly before resting, that I give her soul a testing When I sing this song that does not end You remind me of something, the song that I am And you sing me back into myself When I wake, when I'm sleeping The song is a man and a woman and everything else It's been years since I found it, I still go where it pounded My ears pressed to the chest of that one woman of song She adores me, she ignores me, and I revel on In wonder at something so sweet and so long I like the places where the night does not mean an end Where smiles break free and surprise is your friend And dancing goes on in the kitchen until dawn To my favorite song that has no end You remind me of something, the song that I am And you sing me back into myself When I wake, when I'm sleeping The song is a man and a woman and everything else
Joie des albums qu’on avait oublié et qu’on retrouve sur un disque dur, comme des amis partis en voyage et qui vous recontactent à leur retour, le billet de 10 € retrouvé dans la poche d’un pantalon qu’on n’a pas mis depuis des semaines, ce bon vieux Will avec ses perles cachées au milieu de dizaines d’huitres sans grande saveur, au son country trop prononcé, trop classique, pour que ce soit tout à fait comestible. Mais cette chanson (ces chansons ?) que je n’avais pas entendue depuis longtemps est toujours aussi belle !
Photo d’entête : “Whispers” par Kevin T. Quinn
