N’aspire pas, ô mon âme, à la vie éternelle,
Pindare, Troisième Pythique
Mais explore le champ des possibles.
Paroles retravaillées
Le temps court sur l’horloge sans fin De partout te déloge un jour enfin Le prier ne sert à rien du tout Debout Tu n’es qu’une petite lumière qui fuit Luis ! Vis ! (3x) Même s’il gagnera toujours au bout Debout Va et explore le beau champ de tes possibles Même si le temps sera toujours vainqueur Haut les cœurs ! Tu auras brillé jusqu’au dernier de tes souffles !
Lyrics
Time is running out for us But you just move the hands upon the clock You throw coins in the wishing well Wake up You just move your hands upon the wall
It comes to you begging you to stop Wake up But you just move your hands upon the clock Throw coins in the wishing well For us You make believe that you are still in charge
Paroles brutes en français
Le temps presse pour nous Mais tu bouges juste les mains sur l'horloge Vous jetez des pièces dans le puits à souhaits Réveille-toi Vous bougez simplement vos mains contre le mur
Il te vient te suppliant d'arrêter Réveille-toi Mais tu bouges juste tes mains sur l'horloge Jette des pièces dans le puits à souhaits Pour nous Vous faites croire que vous êtes toujours en charge
Vécu avec la chanson
“The Clock”, c’est mon hymne des changements à Tobalaba1, les écouteurs vissés sur les oreilles, dans les starting blocks, prêt à aller être déversé dans la foule pour changer de la línea 1 (rouge) jusqu’à la 4 (bleu foncé), ou l’inverse, évoluant parmi les Chiliens comme Han Solo dans un champ d’astéroïdes2, à t’étonner tous les jours de la lenteur des capitalins, danse invisible dans les interstices des corps, poussé par cet élan que t’a fait découvrir Úrsula, arrivée comme ça en trombe un soir, clic clac cours lapin, clic clac, cours !, compagne des bons coups, et clac ! l’amour qui se trompe, filer entre les gens, les passer comme un torero évite la bête, jusqu’à la fin, jusqu’à la maison ou jusque dans le cœur de la ville, en son poumon, sa bibliothèque nationale, et… les heures, les minutes, les secondes, l’infiniment fin de la découpe du temps qui ne laisse que quelques égratignures sur son flux indifférent, et … changer à la station Tobalaba.
Notes
- Station de métro de Santiago de Chile. ↩︎
- Ton corps le Faucon Millenium ? Tu rigoles, tu ne passes pas ton temps à le réparer mais à en tirer quelques limites ! ↩︎
Photo d’entête : “Back in Time for February…….just” par Nikk
