| N° | Illus. | Nom |
|---|---|---|
| 1 | ![]() | Je passe à côté de ma vie |
| 2 | ![]() | La remballe populaire |
| 3 | ![]() | Quand je bois du vin clairet (anon., 16ème siècle) |
| 4 | ![]() | La fontaine est profonde (Les frères Jacques, 20e siècle) |
| 5 | ![]() | « Je vivroie liement/Liement me deport » (Guilllaume de Machaut, 14ème siècle) |
| 6 | ![]() | Meie din liechter schin (Neidhart, 13ème siècle) |
| 7 | ![]() | Temporus est loncundum |
Les nouvelles chansons d’antan et la remballe populaire
Fruit d’une histoire1, la francophonie n’a pas de frontières mais un fond culturel commun dont la chanson est un des piliers. Les « nouvelles chansons d’antan » se veulent sans âge, jamais à la mode donc jamais démodées, vivantes, chansons inactuelles, chansons intempestives, chansons sans fond de teint, sans fin, sans souci de ton, s’en foutent, sont folles… Elles se veulent comme des hommages aux anciens, des troubadours qui font encore vibrer leur terre en vieux françois aux chansonniers du XXe siècle qui nous ont fait chanter depuis l’enfance, sans être des imitations ou des reprises.
L’idée de cet “album”, dans le sillage d’Entre deux de Patrick Bruel, des Chansons pour les pieds de Jean-Jacques Goldman (notamment, “on n’y peut rien”), d’A l’eau de Javel d’Anaïs ou du néo-folk nord-américain de 16 Horsepower, serait d’utiliser des instruments connotés “Vieille France” comme le bandonéon, la viole et autres instruments médiévaux pour produire quelque chose qui nous plaise à écouter. Pas du muséologie, de la musique actuelle. Bandonéon et contrebasse seraient les instruments principaux de ces chansons et l’album n’aurait pas de guitare ou éventuellement du luth ou de vieux instruments qui créeraient une ambiance hors du temps.
Dans la continuité, il s’agirait aussi de proposer des concerts dansants, mélangeant chansons françaises du début du XXe siècle et airs médiévaux revus et repackagés pour le XXIème siècle, d’où la « remballe populaire ».
Note
- Certes, politique… ↩︎
Photo d’entête : extrait de “Bandoneon Stretch” par Angie Chung.







