lls s’écrivent (bien), se voient (artistiquement), baisent (joliment) et se séparent à l’aube (comme tous les autres, un samedi soir sur la Terre). Le canevas de l’histoire est en somme assez banal. Il y a même un genre de poésie lyrique qui s’y dédie depuis le Moyen Age.
Mais comme ils sont experts en maniement des mots, ils peuvent faire d’eux-mêmes des personnages et enrober leur petitesse d’un joli coulis sucré de belle prose.
Lorsque ce sont deux écrivains qui couchent ensemble, ils peuvent même se raconter dès la fin de l’acte, écrivant la pièce au fur et à mesure qu’ils la jouent – pour quelqu’un qui voulait éviter le théâtre…
Un samedi soir sur la Terre, donc, même un vendredi :
Rencontre qui aura donné « La disgrâce » et le souvenir de ce petit matin bruxellois, et le « Dysthorizon ».
Photo : “My head is burning” par Olivier Letourneux

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